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Décision collective : comment garantir que le pire n’arrive pas ?
Anna Bogomolnaia, Ron Holzman, et Hervé Moulin s’intéressent aux mécanismes de prises de décisions et proposent des méthodes pour augmenter la garantie minimale que le pire n’arrivera pas.
Souhaiter le meilleur ou vouloir limiter les dégâts ? Que ce soit pour déterminer qui siègera à la Cour suprême des États-Unis, choisir un gâteau pour ses convives ou distribuer un budget, la question se pose. Anna Bogomolnaia, Ron Holzman, et Hervé Moulin s’intéressent aux mécanismes de prises de décisions et proposent des méthodes pour augmenter la garantie minimale que le pire n’arrivera pas.
Voter la répartition du budget d’une entreprise, établir les actions à venir d’une association ou sélectionner le gâteau pour un repas de famille : autant de situations où un choix important va impacter votre bien-être. Comment aborder ces occasions ? En étant assuré que le pire ne risque pas d’advenir (ou, du moins, qu’il a peu de chances de se produire) ! En sachant que les autres employés ne vous forceront pas à voter contre vos intérêts, que personne ne poussera votre association dans une direction peu enviable, et que le gâteau ne sera pas, encore une fois, à la vanille. Mais comment garantir contre le pire ? C’est à cette question qu’essaient de répondre Anna Bogomolnaia, Ron Holzman, et Hervé Moulin en utilisant des outils issus de la théorie des jeux.
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L’article paru dans CNRS Le Journal est issu de la revue Dialogues économiques éditée par AMSE.
Ressource associée :
Bogomolnaia A., Holzman R., Moulin H., 2021, « Worst Case in Voting and Bargaining », Documents de travail du Centre d’Economie de la Sorbonne n°2021.12, Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)-CNRS.